dimanche 28 novembre 2010

< COMPAGNONS DU TOUR DE FRANCE > ...................! ! !

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Publié le 22/11/2010 à 19:12 par renodelag Tags : 2010 histoire extrait patrimoine photo france coeurs

LES COMPAGNONS INSCRITS AU PATRIMOINE IMMATERIEL DE L'HUMANITE .

L’Unesco reconnaît ainsi la dimension rituelle et initiatique de la transmission compagnonnique.
Malheureusement ce titre est dévoyé ,aprés des scissions et apparaissent depuis quelques temps des " COMPAGNONS qui n'ont jamais fait le tour de France ...
( la Noble et Grande HISTOIRE du COMPAGNONNAGE " le TOUR " )



Sur PEZENAS , j'en ai un Exemple et c'est pour cela que je me suis Baptisé <> par dérision , bien que ce sujet est grave, trés grave car il dénature , fausse , le " CHEMIN ," la TRADITION que de Belles Personnes , aux cours des siécles , Expertes en leurs métiers ont ecrit et Tracé avec leur sueur , parfois leur sang .


J'ai ressenti cela comme un AFFRONT AUX METIERS et à ces NOBLES

COEURS !


Ce CHEMIN depuis HIRAM , cette quête du SAVOIR , de la RIGUEUR , du TRAIT , ce chemin qu'ils ont constellé de Chefs - d'oeuvre a été DEVOYE .

Voici un EXTRAIT : D' objectif-Ir.com

Les Compagnons au patrimoine de l'Humanité- Région

compagnons[1].jpg

Il existe plus de 300 compagnons du devoir en Languedoc-Roussillon. Le 16 novembre 2010, l’Unesco a reconnu le compagnonnage au patrimoine immatériel.

Jean-Michel Mathonière, spécialiste de l’histoire des compagnonnages de métier, décrypte les enjeux de cette inscription.

mathoniere[1].jpg

Comment accueillez-vous cette inscription ?
Jean-Michel Mathonière
: L’Unesco reconnaît ainsi la dimension rituelle et initiatique de la transmission compagnonnique. On pense toujours aux Compagnons au point de vue de l’excellence professionnelle. On oublie que ce qui est transmis au cours du tour de France, ce ne sont pas seulement des techniques, des secrets de métiers, mais des façons de se comporter dans le métier et entre personnes. Il s’agit avant tout d’un cheminement d’hommes.

Le compagnonnage français fait l’objet de scissions. Quelles en sont les causes ?
Jean-Michel Mathonière :
Les grandes sociétés compagnonniques françaises vivent aujourd’hui indirectement des subsides de l’Europe et profitent des flux énormes alloués à la formation, ce qui pervertit l’esprit compagnonnique. Ces maisons, pour beaucoup de Compagnons, sont devenues des usines à formation. On craint une labellisation du compagnonnage et la dilution de l’identité compagnonnique derrière l’étiquette, d’où les scissions. Ces vingt dernières années, on a vu apparaître plusieurs sociétés dissidentes

Combien y a-t-il de Compagnons ?
Jean-Michel Mathonière :
Le dossier Unesco comptabilise 45 000 personnes en France, concernées par le compagnonnage. Il faut ramener ces chiffres à 10 000 compagnons pour une centaine de métiers représentés, les données statistiques étant faussées par le nombre de jeunes en formation, qui passent parfois très brièvement par le compagnonnage et qui ne feront jamais leur tour de France.

Propos recueillis par Idelette Fritsch
www.compagnons.info

REPÈRES
Il existe trois grandes sociétés compagnonniques en France, assorties de petites sociétés souvent résultantes de scissions. Toutes ont un siège provincial en Languedoc-Roussillon ou en Provence
1 / L’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France (AOCDTF). 25 métiers représentés en Languedoc-Roussillon, 160 compagnons engagés dans le tour de France, 600 apprentis
Elle est divisée en deux prévôtés administratives :

- Nîmes pour la Lozère et Gard : 3 chemin Compagnon - 30900 Nîmes. Tel. : 04 66 28 77 77
- Baillargues pour l’Hérault, l’Aude et les Pyrénées-Orientales : 469 rue du Contrôle - 34670 Baillargues. Tel. : 04 67 16 08 99

2 / La Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment
10 métiers représentés, 65 compagnons en activité
5/7 boulevard Pons – Tél. : 04 91 02 57 20 - 13014 Marseille -
www.compagnons.org

3 / L’Union Compagnonnique des Devoirs Unis (siège à Versailles)
3 rue de Boucarié - 30000 Nîmes -
www.ucddu.free.fr

Légende : Jean-Michel Mathonière, spécialiste de l’histoire des compagnonnages de métier, fondateur du centre d’étude des compagnonnages dont un bureau devrait ouvrir en Avignon en 2011).
Crédit photo : Solange Alcacer


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