dimanche 28 novembre 2010

< L'ECHOPPE DU LAGUIOLE >

06.11.2010

LE 3/6 LAGUIOLE de PEZENAS

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a1a4b66865a5b08225dd3dad2700762f[1].jpgLa Place des TROIS SIX à PEZENAS à son " LAGUIOLE " je l'avais "rêvé" sur le "TRIMARD ".

Je souhaite le retrouver dans la poche de nos TALENTUEUX et COURAGEUX viticulteurs . Je l'ai munis d'un anneau et d'une chaîne à seul fin qu'il ne s'égare pas comme bien souvent dans les vignes !

Aujourd'hui je suis trés heureux de voir sur le Web " L'ARLEQUIN DE PEZENAS " présenté comme une spécialitée de la ville de PEZENAS associé aux célebres "Petit patés" et aux "Berlingots de Pezenas " . Voir : ....http://languedocpower.kazeo.com/Pezenas,r164542.html

Je souhaite que le 3/6 rejoigne donc l'Arlequin de Pezenas et connaisse son succés .

A PROPOS DE L'APPELATION 3/6 extrait de l'excellent blog de Cessenon : VOIR

http://cessenon.centerblog.net/293174-A-propos-du-Trois-Six

EXTRAIT :

L’expression est insolite, mais d’où vient-elle ? Eh bien c’est en fait le nom d’une boisson obtenue en additionnant trois mesures d’alcool à trois mesures d’eau, la proportion du liquide était alors de 3 / 6 ! On l’appelait également « Preuve de Hollande » et elle titrait 19° Cartier. Il y avait d’autres combinaisons possibles, notamment le Cinq-Six.
Toutefois dans la région le Trois-Six c’était l’alcool de vin à 95 / 96°, produit dans les distilleries avec le marc de raisin. Pourquoi ce degré ? Parce que le procédé de distillation permet d’obtenir facilement un tel mélange, dit azéotropique.
En Languedoc il existait dans plusieurs villes d’importants marchés aux Trois-Six. Il en reste le nom de places à Pézenas, Béziers… Le commerce des Trois-Six était strict et je tiens l’anecdote suivante de Gérard Garcia, lequel est originaire de Sérignan. Un viticulteur du village se livrait à un trafic illégal et camouflait ses opérations frauduleuses en badigeonnant de bouillie bordelaise les barriques dans lesquelles il transportait du Trois-Six. Peut-être était-il surveillé par les gendarmes. En tout cas son manège fut découvert. Il avait bien tenté de se justifier d’un « Qual m’empachariá de sulfatar amb de tressiès ? » (Qui m’empêcherait de sulfater avec du Trois-Six ?) mais sans doute que cela n’eut aucun effet sur la maréchaussée !

Commentaire de Claude Fabre :

Au 19ème et encore au début du 20ème siècle, était vendu sur les places publiques qui en ont gardé le nom, le trois/six (92 à 95 degrés)et la fine (65 à 70 degrés). Le prix n'était pas le même, et pour vérifier que c'était bien des barriques de tois/six que l'acheteur avait devant lui, il faisait le mélange 3/6ème, le degré du mélange était alors de 45° et devait s'emflammer, ce qui n'était pas le cas pour la fine qui aurait eu 35°. Cette opération facile était faite sur place.
En ce temps là, les alcoomètres de laboratoire n'éxistaient pas.


Pézenas est toujours un grand marché pour les vins, mais ce n'est plus la Bourse pour les eaux-de-vie, régulatrice du marché des alcools. La place du Marché des Trois-six, où les bouilleurs se réunissaient tous les samedis, rappelle ce passé éclatant, si proche et si oublié. La destruction des vignes a fait cesser la fabrication des eaux-de-vie de vin; lorsqu'on a r4duyil1i[1].jpgeconstitué le vignoble, la place était prise par les alcools industriels. Ils ne l'ont pas abandonnée.

www.laguiole-drenault.com

VOIR : http://www.ina.fr/art-et-culture/mode-et-design/video

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